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Vous jetez de gros volumes de masques?
Vous souhaitez équiper plusieurs sites en France ?
RECYGO élabore pour vous des solutions personnalisées !
Le port du masque, devenu obligatoire dans de nombreux pays pour lutter contre la pandémie de la Covid-19, pose de sérieux défis environnementaux. Collecte et recyclage, mais aussi alternatives au masque jetable : Recygo fait le point sur la question.
Composés de matière plastique, à usage unique, les masques jetables usagés forment une nouvelle source de pollution. Après l’urgence sanitaire, l’urgence écologique. Etat des lieux.
Les chiffres ont de quoi donner le tournis. Selon une étude menée en 2020 par des chercheurs internationaux[1], l'humanité utiliserait chaque mois 129 milliards de masques pour se protéger du virus. Un rapide calcul permet de comprendre qu’environ 4,3 milliards de masques sont portés (et jetés) chaque jour dans le monde.
Puisqu'un masque chirurgical jetable pèse environ 3,5 g, on estime que 451 500 tonnes de masques sont jetées chaque mois sur la planète. S'ils étaient placés les uns à côté des autres, ils pourraient couvrir 20 fois la superficie de Paris !
En France, selon les sources, on estime qu'entre 50[2] et 300 millions[3] de masques jetables, FFP1 ou FFP2, sont portés chaque semaine, soit entre 7 et 43 millions de masques par jour. En 2020, d'après l’Agence pour la diffusion de l’information technologique (ADIT), entre 6,8 et 13,7 milliards de masques à usage unique ont été utilisés dans le pays.
S'il est un précieux allié en termes de santé publique, le masque jetable a un impact environnemental qu’on ne peut nier. Fabriqué principalement à partir de polypropylène (PP), une matière plastique courante, il nécessite donc des ressources pétrolières pour assurer sa production, ce qui plombe son bilan carbone avant même d'avoir été posé sur le moindre visage humain.
En aval, le masque chirurgical usagé est tout aussi néfaste pour la planète. Pour plusieurs raisons :
Selon l'association ZeroWasteFrance, si chaque Français utilise 2 masques jetables par jour (ce qui est un scénario très réaliste), ce sont 400 tonnes de déchets plastiques en plus à la fin de la journée.
Oui. Surtout quand il est jeté par négligence dans la rue ou dans la nature. Depuis le début de la crise sanitaire, le nombre de masques usagés retrouvés dans les océans explose[4], s’alarment des associations de défense de l’environnement. La plupart du temps, ils s’y retrouvent après avoir suivi le cours des rivières et des fleuves. Ce n'est pas exagéré de dire que, dans certaines zones, en jetant un masque dans le caniveau, on prend le risque qu'il finisse sa course dans l'océan, puis dans l'estomac d'un animal marin. Sans compter qu'il va émettre pendant des décennies des particules plastiques nocives.
Les masques jetables mettraient jusqu’à 450 ans pour se décomposer dans l’environnement, a calculé récemment le Service public fédéral Santé publique, en Belgique. C'est donc une source de pollution longue durée.
Oui, mais pas n'importe lesquels. Dans une mission parlementaire[5] portant sur la question du traitement des masques usagés menée fin 2020, deux députés français se sont déclarés favorables à leur utilisation, à condition qu'il s'agisse bien sûr de masques homologués.
Un masque réutilisable permet de diminuer de manière très significative le volume de masques jetés chaque jour. Lavables 10, 20 ou 50 fois selon les modèles, les masques réutilisables homologués permettent de diminuer d’autant le nombre de masques à usage unique jetés à la poubelle (ou dans la nature). Les deux députés de la mission parlementaire ont rappelé que ces masques usagés avaient généré entre « 40 000 et 100 000 tonnes de déchets non recyclés en 2020 en France ».
En amont aussi, le recours au masque réutilisable réduit les besoins de matière première plastique et, par conséquent, l'impact carbone lié à la phase de production. Mieux, mais pas parfaits, les masques réutilisables ne sont toutefois pas plus faciles à recycler que leurs homologues jetables.
Un masque réutilisable se compose surtout de tissu et il est lavable. Pour être certain que votre masque vous protégera du virus (et protégera aussi les autres si vous êtes contaminé), le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande l'achat de masque de catégorie 1 (UNS1, pour usage non sanitaire de catégorie 1), avec une efficacité de filtration garantie de 90% au moins pour les particules émises d'une taille égale ou supérieure à 3 microns.
La catégorie UNS1 doit être indiquée sur la notice ou l'emballage, qui comportera aussi le logo officiel tricolore « Filtration garantie », avec le nombre de lavages maximum indiqué juste en-dessous.
Comment laver son masque réutilisable ? L'Académie nationale de médecine affirme qu'il peut être lavé à la main ou en machine, et avec de la lessive. L'institution recommande aussi de le changer dès qu'il devient humide et juge qu'il ne doit pas être porté plus d’une journée.
Les masques artisanaux, soit tous les masques en tissu cousus à domicile ou fabriqués par des couturiers, ont en effet été exclus début 2021 de la liste des masques autorisés pour sortir dans un lieu public. Les autorités ont considéré qu'ils ne protégeaient pas suffisamment. C'est le décret 2021-76 du 27 janvier 2021 qui a officialisé la nouvelle, en se basant sur les dernières recommandations du Haut Conseil de la santé publique.
« Le masque artisanal qu'on fabrique chez soi avec la meilleure intention du monde, en respectant les normes Afnor (Association française de normalisation) n'offre pas nécessairement toutes les garanties nécessaires », avait déclaré peu avant, dans les médias, le ministre de la Santé Olivier Véran.
Depuis le début de l'épidémie de Covid-19, la question de la collecte et du recyclage des masques jetables occupe les esprits. Petit à petit, des solutions émergent pour proposer une seconde vie à la matière plastique de ces masques à usage unique.
En fait, tout dépend de leur lieu d’utilisation ! A l'hôpital, comme les gants, surblouses ou autres équipements de protection employés au contact des malades (notamment ceux du Covid-19), les masques chirurgicaux (FFP1, FFP2 voire FFP3) sont considérés comme des DASRI (déchets d'activités de soins à risques infectieux). Comme tout déchet potentiellement exposé au coronavirus, ils doivent être jetés dans des conteneurs spécifiques, suivant un protocole stricte élaboré pour éviter tout risque de contamination.
Il faut savoir que le virus pourrait rester viable jusqu'à sept jours sur un masque usagé, selon une étude citée par le Haut Conseil de la santé publique !
Officiellement, les médecins de ville ou les infirmières libérales devraient eux aussi jeter leurs masques jetables dans des sacs jaune dédiés aux DASRI. Dans la réalité, ils n'en disposent pas toujours et les jettent donc à la poubelle habituelle en respectant les consignes du ministère de la Transition écologique et solidaire.
Surtout pas ! Le bac jaune est destiné à la collecte des emballages recyclables ménagers, comme les bouteilles et les flacons en plastique, les boites de biscuits ou de conserve. Dans la majorité des communes, ces emballages doivent y être déposés en vrac (pas dans un sac). Le contenu des bacs jaunes est ensuite collecté et transporté jusqu’à un centre de tri où des opérations de contrôle et de sur-tri par matière des emballages va être effectué par les employés du centre.
Jeter son masque potentiellement contaminé, c’est faire courir un risque non négligeable au personnel de ces centres de tri. C’est pourquoi les pouvoirs publics ont largement communiqué sur l’interdiction de ce geste.
Seul un dispositif de tri et de collecte dédié et sécurisé, comme celui que propose RECYGO, peut permettre un recyclage des masques en toute sécurité !
A priori oui, si vous êtes un professionnel ou une administration : les masques jetables sont en plastique (en polypropylène) ils entrent donc dans l’obligation de recyclage posée par le décret 5 flux.
Publié le 10 mars 2016, le décret n° 2016-288 est l’un des décrets d’application de la Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Couramment appelé décret « 5 flux », il est entré en vigueur le 1er juillet 2016 et donne l’obligation pour les producteurs et détenteurs de déchets (entreprises, commerces, administrations...) de trier à la source 5 flux de déchets :
Parallèlement à cette obligation réglementaire, de nombreuses communications officielles ont cherché depuis 2020 à sensibiliser le grand public pour éviter que des milliers de masques continuent d’échouer dans la nature ou sur le trottoir. La répression du dépôt sauvage de masques a d’ailleurs été durcie. En décembre 2020, l’amende a été portée à 135 €, contre 68 € avant.
La mission parlementaire, dont le rapport a été rendu en février 2021, a émis plusieurs propositions visant à booster le recyclage des masques en France :
Le recyclage des masques est freiné pour plusieurs raisons : exigences sanitaires, coût économique de collecte élevé et installations de tri pour le moment inadaptées. En effet, un masque se compose de plastique (PP), mais aussi de métal avec la barrette métallique ou encore d’élasthanne avec les attaches.
Le lavage des masques jetables est-il une piste sérieuse ? La mission parlementaire s'est prononcée en faveur de cette solution qui permettrait d'allonger la durée de vie des masques à usage unique (qui ne seraient plus, de fait, à usage unique !). Une étude interdisciplinaire regroupant des instituts de recherche, universitaires et industriels français avait conclu au printemps 2020 que les masques pouvaient conserver leur qualité filtrante jusqu'à dix cycles de lavages avec un détergent. Attention, cette solution n'a pas été reconnue officiellement. Un essai clinique doit la confirmer.
Depuis quelques mois, les initiatives se multiplient pour donner au masque jetable le statut de déchet recyclable ! Même si une véritable filière de recyclage des masques à l’échelle nationale tarde à voir le jour, les débuts sont encourageants. Quelques entreprises, PME ou start-ups, se sont lancées avec détermination dans la collecte et la valorisation de ces déchets sensibles. Les plus connues d'entre elles se nomment Plaxtil, Cyclad, Cosmolis, ou encore Versoo.
Du fait de leur potentielle contagiosité, les masques collectés à part doivent être placés en quarantaine avant désinfection, démontage et recyclage. Le polypropylène de seconde vie peut servir ensuite à la fabrication de nombreux objets en plastique.
Chez Recygo, nous avons souhaité agir dès que possible pour proposer à nos clients, partout en France, un service de collecte et de recyclage de tous leurs masques usagés. Pour ce faire, nous avons noué un partenariat avec Versoo, une entreprise engagée spécialisée dans le recyclage des masques.
La solution proposée est très simple à mettre en œuvre et garantit la sécurité des personnes grâce à la mise à disposition d’un container en carton épais, doublé d’une sache plastique collée à l’intérieur, pour recueillir les masques. Une fois rempli, les containers sont collectés et transportés chez VERSOO à Angers. Pour diminuer l’impact carbone de ce transport, les collecteurs utilisent l’espace disponible de transports déjà existants.
Les containers arrivent sur l’unité industrielle angevine VERSOO, Installation Classée Pour l’Environnement. Un stockage longue durée et hygiénisation est réalisé, puis un tri, et retrait des élastiques, le broyage avec tri magnétique pour les barrettes métalliques et l’extrusion en granulés de plastique.
Les masques sont ainsi transformés en granulés de Polypropylène, Matières Premières pour la production d’objets en polypropylène : comme des cagettes ou encore des pots pour l’horticulture. Les barrettes métalliques vont dans le flux de recyclage dédié des métaux.
La solution de recyclage des masques proposée par RECYGO et VERSOO est accessible à toutes les entreprises, tous les établissements publics et privés : à partir de 159 € pour la mise à disposition de 3 containers de collecte de 45 litres, ce qui permet de collecter et de recycler environ 1 000 masques jetables.
NOUVEAU : RECYCLEZ VOS BLOUSES, CHARLOTTES ET AUTRES EPI JETABLES EN POLYPROPYLENE NON TISSE !
Pour accompagner les gros producteurs de masques jetables et les acteurs du secteur de la santé, de l’industrie ou de la restauration collective, nous avons élargi notre offre au recyclage des (EPI) équipements de protection individuel en polypropylène (PP) non tissé :
Ces équipements sont a déposer dans des containers pouvant recueillir jusqu'à 1000 masques.
Même principe que pour l’offre précédente : les équipements sont déposés dans un container en carton, à sceller avant de demander la collecte auprès de RECYGO !
Sources :
Elodie Bailleul, Assistante Direction Réseau, Saint Maclou
Nous avons donc choisi de tester la mise en place du recyclage des masques sur 54 magasins [...] Ce fut un succès ! Il s’avère que tous ont été ravis, et que les magasins qui n’ont pas fait partie du test ont demandé à pouvoir mettre en place la solution !
Nous avons donc choisi de tester la mise en place du recyclage des masques sur 54 magasins [...] Ce fut un succès ! Il s’avère que tous ont été ravis, et que les magasins qui n’ont pas fait partie du test ont demandé à pouvoir mettre en place la solution !
Elodie Bailleul, Assistante Direction Réseau, Saint Maclou
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